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Mise en place

mardi 4 octobre 2022, par Alternative

Introduction

Pour le passage à l’acte, nous allons définir en premier lieu la date où l’on met en place ces changements. S’il le faut, adaptez votre calendrier pour cela !
La mise en place de notre méthode peut cependant se faire en amont. Cela implique la définition d’une stratégie, comme nous le verrons ici.
Parfois, on peut tout mettre en place en même temps, parfois non. Il faut alors prioriser ce que l’on met en place !

2 exemples

On a déconstruit notre thème avec notre perception personnelle.
On a trouvé les origines, soit la source première et primordiale qui induit le reste (en se posant la question "pourquoi ?", plusieurs fois de suite si besoin, afin de remonter le fil vers l’origine ou les origines).
Nous avons déterminé les ressources nécessaires. On peut vérifier si cela répond bien au langage transformationnel. On se méfie de nos biais cognitifs.

Arrêt de la cigarette

Les techniques employées
Le point d’ancrage

Pour cela, je mets tout en place en même temps et je définis une date, proche dans le temps, de passage à l’acte.

J’ai donc défini qu’un point d’ancrage situé entre les doigts serait utile. Comme si je tenais une cigarette, mais je mets mon pouce à la place. Je renforce ce point avec une liste de 20 mots.

Je pense à mes valeurs pour avoir des mots forts. Je me lie à mon passé pour que tout cela ait du sens et je me projette dans le futur. Selon les besoins, je m’associe ou me dissocie.

Après réflexion, je fais une liste de 20 mots forts, en utilisant des images mentales.

J’ai donc :

  • 5 mots très négatifs correspondant à ma situation à la cigarette (en mode associé)
  • 5 mots correspondant à la période d’arrêt (incluant la situation de manque, mais aussi allant vers une libération).
  • 5 mots correspondant à une vie libérée du tabac.
  • 5 mots correspondant à mes projets futurs, en intégrant de la joie, du positif (car il y a bien plus que de focaliser sur la cigarette dans la vie).

J’intègre ma liste des 20 mots en la vivant. J’ancre en profondeur la liste de mots, en l’associant avec mon pouce placé entre mon index et mon majeur (comme lorsque je tiens une cigarette).

Je déclenche cet ancrage à chaque fois que j’ai envie d’une cigarette (très souvent au début). Ainsi, à chaque fois que je suis en manque, je ressens du plaisir du fait de me libérer.

Les stimuli

Pour mes doigts, cela est inclus dans le point d’ancrage.

Pour les lèvres, je pose, lorsque cela m’apporte du réconfort, mon index gauche sur le milieu de ma lèvre inférieure. À l’endroit que touchait la cigarette.
Pour la fumée, je mets ma bouche en "cul de poule" et aspire. Cela fait un "effet Venturi" et j’aspire du frais, un peu comme une cigarette mentholée.

Toutes les techniques restent discrètes et faciles à mettre en place en toutes situations, ce qui est un impératif dans ce cas.

Douleurs dorsales

Passage à l’acte

Grace aux informations recueillies, je comprends les positions qui me font mal.
Ainsi, je peux mettre en place des exercices d’étirements rapides et simples que je peux faire même en journée.
J’évite d’être assis ou allongé trop longtemps.
J’utilise soit un coussin entre les jambes et dors en chien de fusil, soit dors sur le dos en formant un triangle de soutien allant des dorsales aux cervicales (selon la typologie de la douleur).

En terme matériel, une ceinture lombaire peut aider lorsque l’on sollicite le dos (parcimonieusement dans mon cas, seulement en situation d’effort lombaire). Un bon matelas et un oreiller adapté sont importants (on passe 30% de notre temps à dormir...). Ma chaise de travail est adaptée à mon poste.

En terme d’ergonomie, un ergonome m’a accompagné, les conseils de kinés, ostéos et docteurs complètent cela. D’autres personnes ayant les mêmes typologies de problèmes m’ont également donné des conseils.

Chez les amis, on me laisse la meilleure place selon mon choix ;)

Je bannis la posture statique (Attention aux files d’attente des supermarchés. Je passe par les caisses automatiques lorsque les files sont trop longues, même si éthiquement cela me gêne).

Je me suis inscrit au sport (du Taïso adapté) avec un professeur pédagogue, qui nous explique comment faire et pourquoi. J’ai inclus des exercices utiles dans une routine quotidienne (renfort dorsal, abdominal, des jambes et des bras. Je pense aux muscles antagonistes. Je travaille en flexion, compression, torsion maitrisée...). Ma résistance à la douleur a aussi augmenté avec le sport.

Les massages, ça fait toujours du bien si la personne connaît votre pathologie, sinon vous indiquez ce qui vous fait du bien. Des grattouilles, c’est agréable aussi et ça fait retomber des tensions ;)

Je ne participe plus aux déménagements et autres travaux de forces. Je suis assez grand et souvent sollicité lorsque l’on a besoin d’un "homme fort". Je dis clairement que je suis handicapé et ne peux pas participer à cela.

La respiration et la visualisation m’aident. Parfois, je visualise une douleur entre les omoplates et j’imagine que des ailes sortent. Je me sens alors plus léger et moins "tassé".

J’ai aussi eu un accompagnement médical (docteur, kiné, podologue...). Je connais les médicaments adaptés, leurs fonctionnements, leurs limites en dosage, leurs effets positifs et effets secondaires.

Si je manque de motivation par lassitude, là encore, je passe par un point d’ancrage que je génère.

Si cela ne résout pas mes problèmes de dos, ça les rend bien plus tolérables.

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