Introduction
Les ressources peuvent être internes ou externes.
Internes, cela dépend uniquement de nous, nos recherches, notre mode de vie.
Externes, cela demande des interventions demandant des compétences/connaissances que l’on n’a pas ou que l’on ne souhaite pas acquérir ou encore le besoin ressenti d’un regard extérieur.
Attention lors de recherches sur internet, entre autre... Des sectes peuvent essayer d’attirer des personnes ayant des envies pouvant passer pour des vulnérabilités. De même, désinformations et arnaques sont nombreuses.
Quelques conseils : Faîtes attention à la source et à son sérieux. Pour les rapports scientifiques, utilisez les méta-analyses (intégrant plusieurs analyses), prenez les rapports publiés dans des journaux ou sur des sites de références scientifiques. Méfiez-vous des biais cognitifs, la chaîne hygiène mentale est pratique pour voir cela.Horizon-gull met aussi en avant les mécanismes de manigances. Faire des recherches pertinentes s’apprend [1].
Reprenons les deux exemples.
2 exemples
Arrêt de la cigarette
Origine
L’origine de ma première cigarette met en évidence un "complexe d’infériorité", une envie d’être valorisé.
Je vais pouvoir générer un point d’ancrage pour éviter ce sentiment.
Schéma contextuel
La cigarette de l’attente (bus, tram...) et la cigarette sociale qui cache mon visage avec la fumée sont toutes deux liées à mon rapport avec les gens, aux relations sociales inconfortables.
A priori, il s’agit de la même problématique que l’origine de ma première cigarette, une considération sociale. Je reste sur le point d’ancrage.
La cigarette qui calme mon stress est fallacieuse, car le stress est souvent généré ou augmenté par ma forte consommation et mon addiction. Je suis calmé, car je suis nerveux parce qu’accro à la nicotine et il donc me "faut ma dose".
Le fait de déconstruire cette partie suffit en soi-même, on peut aussi en discuter avec soi-même pour s’assurer que ce soit bien clair.
La cigarette, lorsque j’ai accompli quelque chose, est peu importante à mes yeux, elle tourne la page avant de passer à une autre action, mais elle est fumée de manière bâclée. C’est aussi ma cigarette la plus fréquente.
Cette cigarette est un mélange de l’addiction à la nicotine et un manque de retenu. Le point d’ancrage reste toujours valable, mais il faudra sans doute le renforcer pour me rappeler pourquoi je fais cela. L’addiction a une tendance à nous priver de la réflexion. Se répéter fréquemment, une démarche basée sur 20 mots forts va nous servir. On va y intégrer des images mentales également très fortes.
La cigarette plus plaisir (après un rapport sexuel ou après un bon repas) et aussi souvent un appel de mon addiction pour être entièrement bien. Une fois sevré, un câlin avec ma partenaire après un rapport sexuel ou une bonne tisane après un repas seront tout aussi agréables.
Le fait de déconstruire cette partie suffit en soi-même, on peut aussi en discuter avec soi-même pour s’assurer que ce soit bien clair.
Schéma psychique/physique
Les aspects physiques, pour moi sont donc :
- tenir quelque chose entre ses doigts ;
- sentir quelque chose sur ces lèvres ;
- aspirer de la fumée.
Pour les doigts, je vais placer le point d’ancrage utilisant les doigts, autant minimiser le nombre de routines à mettre en place.
Pour les lèvres et aspirer la fumée, il me faut trouver des stimuli pour ces parties.
NOTE : Pour l’arrêt de la cigarette, je suis passé sur une méthode sans patch et sans accompagnement. Comme nous le verrons par la suite, l’absence de patch et le manque de nicotine vont même m’aider. Libre à chacun de se faire accompagner ou non.
Douleurs dorsales
Pour les douleurs physiques, voici mon constat.
Origine
Je passe sur cette partie, car technique, mais il m’a fallu apprendre des termes comme rétrécissement du canal rachidien, hernies discales, bec de perroquet, antéversion / rétroversion, muscle antagoniste, douleur de compensation, cervicales / dorsales / lombaires, nerf sciatique, nerf crural, névralgie, cervico-brachiale...
Et voir un peu les éléments qui les expliquaient et les paramètres qui les composaient.
Pour cette partie, je me renseigne par moi-même, mais aussi auprès de chaque spécialiste en reformulant ce qui est dit pour voir si j’ai bien compris.
Si le langage est trop complexe, je demande une explication avec des termes plus compréhensifs et comment cela fonctionne concrètement. Je dis clairement que je ne comprends pas le vocabulaire employé. Pas mal de personnes aiment expliquer leur domaine lorsque l’on leur demande gentiment, bien sûr.
Schéma contextuel
Les constats étaient les suivants :
- L’inconfort physique chez les amis peut être dû à une mauvaise posture ou des équipements non ergonomiques.
- Les douleurs au travail ou au réveil sont aussi dues essentiellement à des équipements non ergonomiques.
- Les postures debout prolongées me paraissent juste à bannir.
- Enfin, un peu de renfort musculaire aiderait certainement à mieux supporter cela.
Les ressources semblent être un renfort du corps, un accompagnement médical (docteur, kiné, podologue...) ou paramédical (massage bien-être, placebo si j’y suis sensible, méditation, respiration, visualisation...), une bonne ergonomie des divers espaces, du matériel adapté.
S’affirmer lorsque l’on a mal pour éviter les déménagements, les coups de main que l’on paye cher, pour avoir un siège confortable chez les amis...
Schéma psychique/physique
Les constats étaient les suivants :
- des douleurs aiguës et ponctuelles ;
- des douleurs sur le long terme ;
- un agacement / irritement.
Ma gestion de la douleur ou plutôt des douleurs, car là encore, on peut décomposer, peut se faire de manière médicamenteuse et/ou autre (massage bien-être, placebo si j’y suis sensible, méditation, respiration, visualisation...).
Ma résistance à la douleur et ma motivation sont aussi des éléments à travailler.