On entend parfois, "ce n’est que du placebo" ou ça "n’est qu’un effet placebo".

La forme "ce n’est que " dénigre l’effet placebo. Cependant, il s’agit d’un effet connu, étudié et non négligeable, qui fait que l’on peut aller mieux, car on pense avoir eu un traitement alors qu’il n’en est rien.

Sur Wikipédia, on trouve ceci :
L’effet placebo correspond au résultat psycho-physiologique positif (bénéfique) constaté après l’administration d’une substance ou la réalisation d’un acte thérapeutique, indépendamment de l’efficacité intrinsèque attendue du traitement. Il a été observé chez des patients ou sujets d’expérience pour un groupe varié de symptômes et maladies. Cet effet serait de l’ordre de 30 % et pourrait atteindre 60-70 % dans les migraines ou les dépressions.
La réponse placebo varie en fonction de plusieurs facteurs : contexte thérapeutique, personnalité du médecin, attentes du patient, nature de la relation médecin-patient, forme, coût et complexité du traitement, etc. Cette réponse n’est pas uniquement psychologique, mais a des réalités biochimiques.

Il est étonnant de voir que l’effet continue de fonctionner même lorsque l’on sait que l’on a pris un placebo.

Il y a aussi l’effet nocebo qui est un effet opposé au placebo, soit un psycho-physiologique négatif.

Bref, tout un tas d’effets concrets et réels de notre cerveau sur notre état physique.

En étant plus basique, si je pense à quelque chose de triste ou de joyeux, je ne suis pas dans le même état physiquement. La transmission de ce que je pense sur l’état physique est assez aisée à démontrer.

Nous verrons donc certaines applications, où notre conscient peut influencer l’inconscient en quelque sorte, afin d’accompagner des changements.

Avoir conscience des effets placebo, nocebo, barnum ou encore des biais cognitifs permet de mieux comprendre l’approche de la méthode exposée sur ce site. Il s’agit aussi d’éléments de self-défense mentale [1].